"L'enseigne devint ainsi, peu à peu, le signe et la parure de la ville; en parlant d'un vent violent, on disait, dans les campagnes, "un vent à décorner les boeufs" et, dans les villes "un vent à décrocher les enseignes". Suspendues à l'extrémité d'une potence de fer, elles grinçaient comme les drisses dans un port; parfois, mal accrochées, elles tombaient sur la tête d'un passant, qui les maudissait, certes, mais qui les chérissait aussi, puisque, par elles, il pouvait savoir, dans l'instant, où la boisson était la meilleure." Ronsard